On the Money

 

Première règle, préserver le capital; deuxième règle, ne pas oublier la première

24 juin 2020

Oscar Belaiche, vice-président principal et gestionnaire de portefeuille,livre son point de vue sur l’évolution du marché et explique comment il continue à appliquer sa démarche en investissant dans des sociétés qui versent des dividendes ou des distributions.

PARTICIPANTS

Mark Brisley
Directeur général et chef, Fonds Dynamique

Oscar Belaiche
Vice-président principal et gestionnaire de portefeuille

PRÉSENTATION

Mark Brisley : Bonjour et bienvenue à un autre balado de la série On The Money de Fonds Dynamique.

Je suis Mark Brisley, directeur général de Fonds Dynamique et aujourd’hui, je m’entretiens avec Oscar Belaiche : . Notre balado vise à informer les investisseurs sur le processus de gestion de placement et les compétences de l’équipe de portefeuillistes de Fonds Dynamique.

Oscar Belaiche s’est joint à Dynamique en 1997. Il est aux commandes de l’équipe chargée des actions productives de revenu, qui gère un actif de plus de 18 milliards de dollars pour Dynamique. Il a bâti une équipe de plus de 20 membres qui cherche surtout à recruter, à prix raisonnable, des titres de qualité émis par des sociétés qui versent des dividendes ou des distributions. Comptant plus de 38 ans d’expérience dans les placements, les affaires et l’exploitation, il met à profit les compétences qu’il a acquises comme gestionnaire de portefeuilles et d’actifs, banquier d’affaires ainsi que promoteur.

Il dit souvent que la défense permet de remporter la coupe. Cela s’inscrit dans sa philosophie de placement, qui consiste à acquérir, à des prix attrayants, des actions de sociétés de grand calibre qui dominent leur secteur et qui se démarquent sur les points suivants : équipe de direction, rendement du capital investi, flux de trésorerie disponibles et bilan.

Miser sur la défense signifie également être prêt à renoncer à une partie de la hausse du marché pour protéger l’actif contre une chute des cours. Oscar Belaiche et son équipe considèrent que la patience et la constance portent des fruits et qu’on gagne la course en conservant ses placements pendant un cycle complet du marché.

C’est un plaisir de discuter avec vous aujourd’hui, Oscar. Merci de vous joindre à nous.

Oscar Belaiche : Merci, Mark! Tout le plaisir est pour moi.

Mark Brisley :  J’aimerais d’abord discuter de votre expérience de plus de 23 ans en gestion de portefeuille. Vous avez abordé la crise de la COVID-19 avec une métaphore de golf, en disant que vous alliez rester au centre de l’allée. Qu’est-ce que cela signifie et quels sont les effets de la crise sur votre démarche?

Oscar Belaiche : Lorsque le nouveau coronavirus a fait son apparition, on ne savait pas vraiment comment les choses évolueraient. Il y a encore aujourd’hui beaucoup de questions sans réponse. Quand on y pense, il y avait deux scénarios possibles. 

Dans le pire des cas, nous entrions dans une grande dépression. Ce genre de situation n’a rien de réjouissant : taux de chômage élevé et pertes d’emplois massives. Il s’agit de l’un des risques qui nous guettaient.

À l’autre extrémité du spectre, si les scientifiques étaient venus à bout du virus en mettant au point un traitement ou un vaccin, nous aurions pu très rapidement assister à une reprise.

Au début de la crise, il y a quelques mois à peine, nous n’avions pas en mains les renseignements dont nous disposons aujourd’hui. Nous avions le choix : soit avoir complètement raison ou complètement tort en pariant sur l’un des deux scénarios extrêmes, soit garder le cap sur notre stratégie, en restant au centre de l’allée, et adopter une position plus neutre qui nous permettrait, peu importe l’issue, de respecter notre mission principale, qui consiste à préserver le capital.

Nous ne voulions pas positionner le portefeuille en fonction du meilleur scénario et faire fausse route. Nous préférons toujours nous tromper en privilégiant la protection du capital contre les replis. En optant pour la neutralité, nous nous trouvons à tabler sur des titres de très grande qualité. Voilà ce que nous appelons garder le cap.

Mark Brisley :  Alors que nous continuons de vivre une période très difficile, que ce soit en ce qui concerne la pandémie ou l’économie, tout le monde se demande probablement de quoi aura l’air la reprise. Comment envisagez-vous l’économie post-confinement? 

Plus précisément, pouvez-vous nous donner votre point de vue sous un angle macroéconomique et séculaire dans un monde post-COVID?

Oscar Belaiche : Comme nous avons pu le constater, la pandémie a tout bouleversé. Les disparités sur les plans de l’économie et des revenus prennent de l’importance. Je vois également un effet direct découlant des émeutes et des manifestations qui ont lieu aux États-Unis et, dans une moindre mesure, au Canada. Nous devons considérer que tout a changé. Nous ne savons pas quand la situation redeviendra comme avant. Les gens parlent de la nouvelle normalité. Quelle est la voie à suivre?

Certaines tendances s’accentuent, mais elles existaient avant la COVID-19. Je pense à la technologie, notamment à la numérisation. Le télétravail, l’Internet et le courrier électronique l’emportent sur les communications en personne. Le mouvement, déjà bien enclenché, a pris de l’ampleur. Comme le dit le grand patron de Microsoft, on a réalisé dans ce domaine dix ans d’avancées en deux ans. Ce n’est là qu’un exemple.

En voici un autre. J’ai répété à maintes reprises que les gros grossissent, les forts se renforcent et les riches s’enrichissent, alors qu’à l’inverse, les petits rapetissent, les faibles s’affaiblissent et les pauvres s’appauvrissent. Ce phénomène s’accélère. Je pense que ça explique pourquoi, au sein du marché boursier en particulier, les sociétés ouvertes s’avèrent si robustes. Elles ont réussi à produire des rendements supérieurs à ceux auxquels on aurait pu s’attendre vu l’état de l’économie.

Certains thèmes de placement sont comme le terrier du lapin blanc d’Alice au pays des merveilles, ou comme une boîte de Pandore. Or, il y en a un peu partout. Les résidences pour personnes âgées illustrent bien mon propos. En effet, il faudra voir comment les mesures prises pour améliorer l’entretien, les soins et la surveillance pendant la crise permettront d’améliorer les choses.

Il faudra voir également si les gens aimeront mieux vivre en ville ou à la banlieue, ou encore ailleurs que dans des tours d’habitation en plein cœur d’un centre urbain, phénomène que l’on appelle l’exurbanisation. Les gens pourraient préférer habiter dans une maison dotée d’un terrain et d’un stationnement plutôt que dans un appartement en copropriété, par exemple. La pandémie remet bien des choses en question et touche tous les secteurs, y compris l’immobilier.

Le rapport entre la main-d’œuvre et les capitaux soulève aussi des questionnements, tout comme la délocalisation intérieure ou le rapatriement des chaînes d’approvisionnement, qui se sont retrouvées aux quatre coins du globe dans la foulée de la mondialisation. Le mouvement s’inverse et s’intensifie. Les usines se rapprochent de la maison, tandis que l’automatisation, la robotique et la technologie gagnent du terrain.

Le concept du revenu universel de base retient également l’attention. Comment s’occupe-t-on des gens? J’ai parlé du scénario dépressionniste plus tôt. Les stimulants budgétaires et monétaires injectés par les gouvernements et les banques centrales ont empêché qu’il se réalise. Combien de temps pourra-t-on continuer ainsi? Quelles sont les incidences? En ce moment, les gouvernements n’ont d’autre choix que d’administrer ce « remède », car les sans-emploi ont besoin d’aide pour payer leur loyer et se nourrir. Le soutien de l’État a contribué de façon phénoménale à réduire le risque d’un scénario de type Grande Dépression.

Voilà un aperçu des éléments dont nous tenons compte pour déterminer à quoi ressemblera la reprise économique. Certains pans du marché ou de l’économie se portent très bien. La technologie en est un exemple, comme je l’ai déjà mentionné. Les résidences de villégiature pourraient en constituer un autre : au lieu de monter dans un avion pour nous rendre dans des lieux exotiques, nous pourrions acheter ou louer un chalet et prendre des vacances plus près de chez nous.

Encore une fois, tout peut changer si un traitement ou un vaccin voit le jour et que nous cessons d’avoir peur pour les personnes plus âgées. Toutes ces questions façonneront la reprise de l’économie et le monde post-COVID. Nous devons réfléchir à tous les terriers de lapin positionner notre portefeuille en fonction des changements qui s’amorcent sous nos yeux dans la société et l’économie. Nous devons aussi examiner comment les entreprises et les gens composent avec la pandémie et quelles seront les conséquences de la crise.

Mark Brisley : Depuis mars et à mesure que la situation a évolué, les banques centrales ont fini par injecter une quantité phénoménale de stimulants dans le système. Croyez-vous que l’intervention des banques centrales a permis de tendre un filet de sécurité pour les parquets ou d’établir un plancher? Quelles sont les répercussions sur les détenteurs d’actions, et plus particulièrement sur ceux en quête de revenus?

Oscar Belaiche : Il va sans dire que les « bazookas » des grands argentiers et les initiatives budgétaires des gouvernements ont contribué à mettre en place un filet de sécurité pour l’économie et les particuliers.

Reste maintenant à savoir combien de temps ces mesures dureront et à quel moment les gens réussiront à retrouver un emploi. Selon moi, tant que des personnes hésiteront à sortir ainsi qu’à reprendre leurs habitudes et tant que des restrictions viseront certains services de même que les grands rassemblements, les niveaux de réembauche n’accéléreront pas très rapidement. Nous aimerions tous aller voir un match de hockey ou de basketball de la NBA, ou encore, assister à un concert ou à un spectacle équestre ou autre. Toutefois, nous ne pouvons pas faire de telles activités facilement en ce moment, voire pas du tout. Les gouvernements et les banques centrales ont donc déployé un filet de sécurité. Cependant, pendant combien de temps le garderont-ils en place? Jusqu’à maintenant, ils ont laissé entendre qu’il n’y avait pas de limite quant à la durée de ces mesures de soutien.

Ce qui importe le plus pour les investisseurs axés sur les revenus comme nous, c’est la durabilité des flux de trésorerie et des revenus ou des dividendes versés par les sociétés dans lesquelles nous avons des positions. Nous voulons miser sur des entreprises qui pourront continuer à effectuer des versements au fil du temps. Nous mettons donc l’accent sur les plus grandes, les meilleures et les plus robustes. Nous voulons être satisfaits de la qualité, de la prévisibilité et de la sécurité de nos placements en raison de l’avenir incertain.

Mark Brisley : Les investisseurs qui avancent en âge ont davantage besoin de tirer des revenus des placements qu’ils détiennent. Est-ce que la faiblesse des taux d’intérêt prévue à long terme pousse ces investisseurs en quête de revenus stables vers des actions qu’ils n’auraient peut-être pas considérées autrement? 

Oscar Belaiche : Oui. Ce qui pose problème en ce moment, c’est que les espèces génèrent un rendement extrêmement faible. Je crois qu’un compte d’épargne à intérêts élevés rapporte aujourd’hui 25 points de base ou 0,25 %. Il s’avère difficile pour un retraité d’avoir assez d’argent pour vivre avec des intérêts de 0,25 % sans avoir à piger dans son capital, s’il dispose d’un pécule suffisant dans lequel puiser. Dans le cas contraire, il doit utiliser son capital pour générer des flux de revenus. 

Nous croyons que la valeur des dividendes versés par les sociétés qui les ont maintenus a augmenté, car la différence entre le rendement en dividendes actuel et le taux sans risque ou le cours au comptant qu’un investisseur peut obtenir, que ce soit sur un compte d’épargne à intérêts élevés, un placement à court terme ou une obligation américaine à dix ans, se chiffre à 0,66 %. Au Canada, c’est un peu moins.

Ces placements ne fournissent pas des revenus suffisants, mais ils offrent la sécurité du capital. Comment peut-on combiner les composantes en espèces et à revenu fixe d’un portefeuille avec un volet en actions avec dividendes? Je crois que les dividendes auront une importance accrue dans l’avenir, particulièrement dans le cas d’un investisseur qui approche de la retraite ou qui est déjà retraité.

Mark Brisley : C’est un point intéressant. Pourriez-vous m’en dire plus sur les perspectives des dividendes? Les sociétés les maintiennent-elles, les réduisent-elles ou les annulent-elles carrément? Comment cela façonne-t-il votre démarche quand vous choisissez des titres avec dividendes?

Oscar Belaiche : Nous nous concentrons sur les actions au Canada et aux États-Unis. Nous misons également sur des titres mondiaux ou autres que nord-américains, mais seulement ceux des marchés développés et non émergents. Comme toujours, nous n’investissons que dans les meilleures et les plus solides entreprises.

Très peu de sociétés qui versent des dividendes les ont diminués. Dans la mesure où la situation ne dégénère pas, les marchés anticipent déjà une reprise et ont délaissé le pire scénario, celui de type dépressionniste, comme en fait foi leur tenue. Les entreprises en portefeuille n’ont pas été nombreuses à réduire ou à interrompre leurs dividendes. Bien sûr, si nous avions investi dans un restaurant qui a dû fermer ses portes et qui doit rouvrir à 25 ou 50 % de sa capacité, ce type d’entreprise a beaucoup de difficultés à faire de l’argent. En effet, il lui faudrait probablement fonctionner à au moins 65 à 75 % de sa capacité juste pour être rentable. 

Nous croyons que sur les marchés financiers, ou sur les parquets, les actions avec dividendes s’avèrent très attrayantes. Peu de sociétés dans lesquelles nous investissons ont modifié leurs distributions. Une entreprise a suspendu ses versements, mais nous nous en sommes retirés. Une autre a réduit de moitié son dividende. Il s’agit d’une société énergétique de qualité élevée qui a voulu user de prudence. Il n’y a rien d’autre à signaler du côté des baisses de dividendes.

Par exemple, les grandes banques dans lesquelles nous avons des positions n’ont procédé à aucune diminution. Nous estimons que leurs dividendes sont durables. Nous continuerons de surveiller, comme toujours, les dividendes et la capacité de nos entreprises en portefeuille à verser des distributions.

Mark Brisley : Vous avez toujours un point de vue éclairant en ce qui concerne les répercussions de la démographie sur les placements. Croyez-vous que la pandémie pourrait avoir une incidence sur le comportement des investisseurs des différentes générations? Comment réagiront les Y et les Z qui doivent épargner davantage comparativement aux baby-boomers, qui, eux, entrent dans la phase du revenu de retraite?

Voyez-vous se dessiner des tendances à long terme parmi les différentes générations?

Oscar Belaiche : Bonne question! Je décrirais la situation de la façon suivante : les blessures guérissent, mais laissent des cicatrices. Là encore, en tenant compte des terriers de lapin, quel sera le comportement des investisseurs par génération? Pour répondre à cette question, j’ai créé trois groupes en fonction de l’aspect financier.

Le premier comprend les jeunes de moins de 30 ans qui terminent l’université, s’attaquent à un premier travail ou ont quelques années d’expérience. La situation financière de ce segment n’a pas vraiment changé, sauf dans le cas d’une perte d’emploi. Ces jeunes s’accrochent, mais ils n’investissent pas, car ils n’en ont pas les moyens, peu importe le point de vue adopté.

Le deuxième groupe réunit des gens de, disons, 30 à 50 ou 55 ans. Ils sont mariés et ont une famille, un prêt hypothécaire ainsi que des dépenses. C’est le groupe qui, d’après moi, pourrait avoir des cicatrices. Certaines personnes pourraient changer leur approche à l’avenir. En effet, celles qui gagnaient bien leur vie, mais qui avaient loué des voitures chères ou contracté un gros prêt hypothécaire et qui ont perdu leur travail, car elles œuvraient dans un secteur durement touché, ont vu leur vie basculer. Or, quand elles se relèveront, que nous reviendrons, espérons-le, à la nouvelle normalité et qu’un vaccin ou un traitement verra enfin le jour – car j’ai espoir que la science triomphera – elles voudront épargner davantage.

Nous observons déjà cette tendance. Même si des sommes ont été injectées dans le système, les gens préfèrent mettre l’argent de côté pour le moment. Ils sortent peu, consomment moins et économisent beaucoup plus. Par ailleurs, ceux qui ont connu la Grande Dépression ont été marqués pour le reste de leur vie. Ils sont restés économes et ont continué à dépenser avec prudence.

Je pense que nous pourrions assister à quelque chose de semblable du côté de ceux qui n’ont peut-être pas été suffisamment vigilants, qui n’ont pas épargné assez ni prévu de coussin pour les jours plus sombres, comme ceux que nous traversons actuellement.

Le dernier groupe se compose des 55 ans et plus, qui sont préretraités ou retraités. La majorité de ceux qui se trouvent déjà à la retraite se porte probablement bien financièrement, leurs actifs n’ayant pas fondu lors de la récente débâcle. Toutefois, ils se montrent très prudents lorsqu’ils mettent le pied dehors, car ils courent plus de risques en raison de leur âge ou d’une affection préexistante. 

Quelques-uns pourraient déménager dans un lieu plus confiné, opter pour des vacances dans leur coin de pays pour éviter de trop s’éloigner de la maison, avoir une résidence secondaire ou s’offrir davantage de commodités dans leurs maisons. Voilà en gros les aspects démographiques dont il faudra tenir compte à l’avenir, à mon avis.

Mark Brisley : Vous êtes gestionnaire de portefeuille depuis plus de 23 ans et avez toujours travaillé en étroite collaboration avec les conseillers financiers. Que diriez-vous aujourd’hui aux investisseurs sur le recours aux services d’un conseiller dans le but d’élaborer un portefeuille résilient et capable de générer un revenu? Cet objectif semble probablement plus difficile à atteindre maintenant pour beaucoup de gens.

Oscar Belaiche : Désormais, l’un des éléments les plus importants consistera à s’assurer d’avoir une bonne diversification des actifs. Un investisseur qui avait mis tout son argent dans un restaurant, une compagnie aérienne ou un événement sportif risque d’avoir certains problèmes maintenant. La diversification s’avère donc primordiale.

Ensuite, il faut envisager les placements en fonction des résultats escomptés. Que cherche-t-on à accomplir? Quel objectif vise-t-on? C’est à ce moment qu’on réalise l’importance de travailler avec un conseiller, qui aide l’épargnant à élaborer un plan financier adapté à ses besoins.

Pour mon équipe, l’approche reposant sur les résultats escomptés revient à investir dans la qualité. Afin de décrire notre démarche, nous nous servons de l’acronyme QUARP, qui signifie qualité à prix raisonnable. Nous mettons tout en œuvre pour protéger le capital des clients. La première règle de Warren Buffet consiste à préserver le capital, et la deuxième, à ne pas oublier la première. Il y a des moments où on peut appliquer la troisième, soit de faire les récoltes quand le soleil brille. Chaque chose en son temps.

Il ne faut pas perdre de vue ce dernier point. Voilà pourquoi nous recherchons des sociétés capables de continuer à générer des flux de trésorerie disponibles et, idéalement, mais certainement pas en ce moment, de les accroître. Cependant, certaines entreprises seront beaucoup plus en mesure de le faire que d’autres, c’est-à-dire quelques joueurs technologiques qui mettent de l’avant la technologie et la numérisation.

À Fonds Dynamique, nous nous sommes toujours fait un devoir de veiller à ce que les clients investissent dans les bons conseils et qu’ils fassent appel à un spécialiste en placements pour élaborer leur plan. Les nouvelles et événements qui surviennent peuvent facilement ébranler les gens. Or, comme on peut le constater aujourd’hui, malgré tout ce qui se passe, le marché se montre plutôt résilient. 

Il importe donc de garder le cap sur le plan établi et la stratégie prévue pour le mener à bien. Certes, on peut y apporter quelques rajustements au besoin, en cours de route.

À mon avis, les investisseurs devraient tenir compte de tous ces éléments très, très importants quand vient le temps d’élaborer un portefeuille résilient et d’adopter un positionnement sûr pour l’avenir.

Mark Brisley : Ce sont d’excellents conseils! Je vous remercie de vous être joint à nous pour cette discussion très éclairante, surtout dans les circonstances sans précédent où nous nous trouvons. 

Pour en savoir plus sur Fonds Dynamique ou sur un sujet abordé dans ce balado, communiquez avec votre conseiller financier ou visitez-nous à dynamique.ca.

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Orateur: Ce document audio a été préparé par Gestion d’actifs 1832 S.E.C. aux fins d’information seulement. Les points de vue exprimés au sujet d’un placement, d’une économie, d’une industrie ou d’un secteur du marché en particulier ne doivent pas être considérés comme une recommandation d’achat ou de vente ni comme des conseils en placements. Ils ne dénotent par ailleurs aucune intention d’achat ou de vente des gestionnaires de Gestion d’actifs 1832 S.E.C. 

Ces points de vue peuvent changer à tout moment, selon l’évolution des marchés et d’autres facteurs. Ces points de vue peuvent changer à tout moment, selon l’évolution des marchés et d’autres facteurs. Nous déclinons toute responsabilité quant à la mise à jour du présent contenu. 

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Les taux de rendement indiqués correspondent aux rendements totaux historiques, composés chaque année. Ils incluent la variation de la valeur des titres et le réinvestissement de toutes les distributions. Ils ne tiennent pas compte des commissions de souscription et de rachat, des frais optionnels ni des impôts payables par un porteur de titres, qui auraient pour effet de réduire le rendement. Les titres de fonds communs ne sont pas garantis; leur valeur change fréquemment et le rendement antérieur est susceptible de ne pas se répéter. 

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