On the Money

 

Virage numérique des entreprises

10 juillet 2020

Noah Blackstein, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal, donne son point de vue sur la vitesse de redressement du marché et l’évolution de la transformation numérique des entreprises.

PARTICIPANTS

Mark Brisley
Directeur général et chef, Fonds Dynamique


Noah Blackstein
Vice-président et gestionnaire de portefeuille principal

PRÉSENTATION

Mark Brisley : Bonjour. Bienvenue au balado On the Money de Fonds Dynamique. Je suis Mark Brisley, directeur général de Fonds Dynamique. Aujourd’hui, je m’entretiens avec Noah Blackstein, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal. La conférence téléphonique d’aujourd’hui vise à informer les investisseurs sur le processus de gestion de placement et les compétences de l’équipe de portefeuillistes de Fonds Dynamique.

Entré à Dynamique en 1997, Noah Blackstein dirige la destinée de portefeuilles de croissance américains et mondiaux dont l’actif totalise plus de 7 milliards $. Au cours des quelque 25 dernières années, il s’est imposé comme un excellent gestionnaire de fonds américains et mondiaux axés sur la croissance, réputation dont témoignent sa feuille de route et ses nombreux prix. Il est par ailleurs à la barre de deux produits de couverture, soit le Fonds de performance Alpha Dynamique et le Fonds d’occasions mondiales de croissance Dynamique. Dans le premier cas, il utilise une approche axée sur la prudence pour préserver le capital. Dans le second, il vise à dégager un rendement à long terme supérieur s’apparentant à celui des actions.

Tout au long de sa carrière, Noah Blackstein a participé régulièrement à des publications reconnues comme Barron’s et le Wall Street Journal. De plus, il a fait des apparitions fréquentes à des émissions à caractère financier réputées, notamment à CNBC. Il apporte à son équipe un point de vue et un savoir-faire incomparables grâce à sa méthode de placement rigoureuse.

C’est un plaisir de discuter avec vous aujourd’hui. Merci de vous joindre à nous.

Noah Blackstein :  Merci beaucoup pour l’invitation.

Mark Brisley : J’aimerais d’abord vous poser une question importante pour toute personne œuvrant dans la gestion de placements en ce moment. Vous gérez des fonds depuis plus de 25 ans. Comment les conditions de marché actuelles se comparent-elles à celles que vous avez observées par le passé?

Noah Blackstein : Vous avez raison. En juillet prochain, cela fera 23 ans que je suis au gouvernail du Fonds Croissance américaine Power Dynamique. Nous avons géré des fonds américains durant la crise financière mondiale de 2008 et, bien sûr, le marché baissier de 2000 à 2002. J’ai entamé ma carrière au début des années 1990. J’ai ainsi assisté à la crise du peso, aux problèmes de dette de la Russie, à la faillite de Long Term Capital Management en 1998, et ainsi de suite. J’ai vu le marché défaillir à maintes reprises, notamment au quatrième trimestre de 2018, lorsque les parquets ont chuté de près de 20 % sur un très court laps de temps.

J’ai assisté à beaucoup de replis des marchés. Habituellement, les mouvements baissiers et les marasmes surviennent quand un cycle de resserrement exagéré de la Réserve fédérale américaine ou d’une banque centrale provoque une implosion qui met fin à ce cycle. Fait très rare, nous n’avons pas vraiment connu de ralentissement économique général − offre excédentaire, demande insuffisante − depuis des décennies. Dans le cas de ce cycle de resserrement monétaire excessif et de marasme qui s’ensuit, on pouvait voir venir la crise financière mondiale. Par exemple, en constatant l’offre excédentaire dans le marché de l’habitation, on se demandait dans combien de temps les choses pourraient se rétablir et les cotes FICO atteindraient un niveau auquel les gens pourraient de nouveau obtenir des prêts hypothécaires. Il y avait donc des excès dans l’économie et on pouvait analyser le temps que cela prendrait avant que la situation revienne à la normale.

La crise actuelle s’avère très différente, car elle ne découle pas de déséquilibres économiques flagrants. Elle est évidemment attribuable à la COVID-19 et à la réaction des gouvernements, qui ont mis l’économie sur pause. Voilà pourquoi, selon moi, nous observons certaines des pires données depuis la Grande Dépression. La débâcle en cours n’a pas été provoquée par une demande insuffisante, mais bien par un choix politique visant à freiner la propagation d’un virus. La situation actuelle diffère beaucoup des crises passées dans le sens qu’aucun problème ne saute aux yeux du côté de l’économie en général.

Par ailleurs, la rapidité du récent déclin constitue une autre différence importante. Ces 20 dernières années, il a fallu environ 180 jours, habituellement, pour que les parquets touchent un creux, et le recul moyen se chiffrait à quelque 27 %. Cette fois-ci, les bourses ont cédé 35 % en 33 jours. J’ai assisté à des baisses plus importantes en pourcentage, mais je n’ai jamais vu de chute aussi brusque. Le deuxième repli le plus soudain, c’est-à-dire celui de 2010, s’est déroulé deux fois moins vite. En effet, les marchés avaient alors cédé 17 % en 66 jours.

La reprise a également eu lieu très rapidement. Au cours des 20 dernières années, les marchés ont généralement regagné la moitié du terrain perdu en 74 jours. Cette fois-ci, il leur en a fallu seulement 17. La célérité de la récente dégringolade et du rebond qui a suivi a été hors du commun.

J’ai connu de pires mouvements à la baisse, mais je n’avais jamais assisté à une crise créée délibérément, ni à une chute suivie d’une remontée d’une telle rapidité.

Mark Brisley : Est-ce que la vitesse à laquelle la crise a frappé vous a forcé à marquer un temps d’arrêt et à modifier ou à rajuster votre approche d’investissement? Comment intégrez-vous dans votre processus un événement macroéconomique sans précédent ou un événement non économique comme une pandémie?

Noah Blackstein : Je crois que notre méthode et notre processus de placement n’ont pas changé. J’ai géré des portefeuilles durant de nombreux cycles de marché. Il y a toujours un enjeu préoccupant quelque part dans le monde. Nous mettons l’accent sur une application rigoureuse de notre démarche. Nous élaborons des portefeuilles fortement concentrés et tentons de dénicher 20 à 25 des meilleurs titres américains ou mondiaux dotés du potentiel à la hausse le plus élevé. Nous gardons le cap sur notre stratégie sans y apporter de changements. Cette approche a fait ses preuves durant certains des pires épisodes baissiers de l’histoire.

C’est une chose d’avoir de la rigueur et de suivre un processus, mais c’en est une autre d’arriver à s’y tenir quand ça va mal. Nous avons connu suffisamment de replis pour savoir qu’une démarche rigoureuse permet de dénicher des gagnants à long terme, grâce auxquels on parvient toujours à tirer son épingle du jeu lors des débâcles.

Mark Brisley : Les parquets américains et mondiaux ont maintenant quitté les creux touchés en mars, comme vous l’avez mentionné plus tôt. La question suivante revient beaucoup : entamons-nous un nouveau mouvement haussier ou simplement une remontée dans le cadre d’un marché baissier? Qu’en pensez-vous?

Noah Blackstein : Il s’agit d’un sujet qui est intéressant à aborder lors d’un souper et qui soulève des débats à la télévision. Je ne suis pas certain qu’il soit nécessaire d’avoir la bonne réponse pour faire de l’argent. Selon moi, nous réussissons au fil du temps en misant, par exemple, sur une société qui enregistre actuellement des ventes de 1 à 2 milliards $ et qui a le potentiel de les faire grimper jusqu’à 10 à 25 milliards $, voire 30 milliards $. Cette entreprise génère peut-être un bénéfice par action de 0,25 $ en ce moment, mais elle pourrait l’augmenter de manière à atteindre 5 à 9 $. Il est facile de déterminer rétrospectivement s’il s’agit du début d’une nouvelle période haussière ou d’une remontée dans le cadre d’un repli. Je n’ai jamais vraiment misé sur ce genre de devinettes.

Quand les marchés se situaient dans les bas-fonds, par exemple en 2002 et en 2008, nous avons continué à dénicher des entreprises en croissance pour lesquelles l’avenir brillait et nous avons conservé ces positions. Voilà comment on fait de l’argent avec le temps. C’est en tout cas la manière dont nous y parvenons.

Mark Brisley : Comme vous gérez surtout des mandats américains et mondiaux, pouvez-vous nous parler du positionnement actuel du Fonds Croissance américaine Power Dynamique et de la Catégorie Croissance mondiale Power Dynamique?

Noah Blackstein : Nous avons lancé le Fonds Croissance américaine Power Dynamique en 1998 et la Catégorie Croissance mondiale Power Dynamique en 2001. Dans le cadre du premier fonds, nous recherchons des sociétés américaines qui affichent une croissance des bénéfices de plus de 15 % et nous essayons de déterminer la durabilité et les perspectives à long terme de leur chiffre d’affaires et de leurs bénéfices, car nous croyons que ces deux éléments alimenteront le cours de leur action. Nous utilisons la même démarche pour la Catégorie Croissance mondiale Power Dynamique, mais regardons bien sûr les marchés de la planète plutôt que les États-Unis.

Vu la situation actuelle, nous avons continué de croire en certains thèmes comme la transformation numérique des entreprises, le passage à l’infonuagique, la tendance à réduire l’utilisation du papier, la capacité d’automatiser les processus à l’interne et la capacité d’accès aux réseaux des entreprises à partir de n’importe quel endroit. De plus, d’autres segments ont poursuivi leur transformation. Je parle ici, par exemple, de télésanté, de télésurveillance des patients, de surveillance continue de la glycémie et autres. Nous avons également assisté à la division du commerce de détail. Il y a, d’une part, le commerce en ligne et d’autre part, les magasins axés sur la commodité ou l’expérience client.

Dans le cas d’un grand nombre de ces sociétés, les thèmes découlent de notre démarche de placement ascendante, qui dicte la manière dont nous positionnons nos mandats. Un grand nombre de nos actions en portefeuille ont dévissé initialement, mais ont très, très vite rebondi pour toucher de nouveaux sommets, car la pandémie a accéléré beaucoup de tendances existantes. On peut notamment penser à Amazon et à des sociétés semblables. Il s’agit vraiment d’un phénomène mondial. La transformation numérique s’opère tant pour les consommateurs que pour les entreprises, partout sur la planète, que l’on parle d’achats et de paiements en ligne en Amérique du Sud grâce à la plateforme Mercado Libre ou de jeux vidéos et de cybercommerce en Indonésie, aux Philippines et au Vietnam par l’intermédiaire de SEA Ltd.

Mark Brisley : L’objectif du Fonds de performance Alpha II Dynamique est la préservation de la richesse. Entre le pic du 19 février et le creux du 23 mars, le S&P 500 a chuté considérablement, soit d’environ 34 %, alors que le Fonds de performance Alpha II Dynamique a généré un rendement positif. Pouvez-vous nous parler de ce que cette solution spécialisée liquide offre et de la façon dont vous la positionnez pour protéger le capital?

Noah Blackstein : Le Fonds de performance Alpha Dynamique, un produit de couverture offert par notice d’offre alliant des positions acheteur et vendeur, fait partie de notre gamme de fonds depuis 2002. L’alpha que nous avons réussi à générer seulement avec les positions acheteur est celui que nous voulions transposer dans une stratégie acheteur-vendeur pour protéger en partie le portefeuille contre le bêta ou la volatilité des marchés.

En 2018, les règles ont changé, nous permettant d’offrir ce fonds dans le cadre de la catégorie des actifs alternatifs liquides, qui s’apparente davantage à un fonds commun en matière de règles, de prix quotidiens et de placements minimums. Aujourd’hui, le Fonds de performance Alpha II Dynamique (fonds spécialisé liquide) et le Fonds de performance Alpha Dynamique (produit de couverture offert sur notice d’offre) sont gérés exactement de la même façon.

L’objectif du Fonds de performance Alpha II Dynamique est la préservation de la richesse. Ce fonds vise à utiliser l’alpha que nous dégageons et à fournir aux épargnants un rendement de 5 à 9 %, assorti d’une modeste volatilité et d’une faible corrélation avec d’autres placements. Je n’ai jamais cru qu’il existe une catégorie d’actif naturellement peu volatile. On l’entend parfois dire au sujet des fonds assortis d’un bêta faible par exemple, mais c’est faux à mon avis. Une action ne sait pas si elle est légèrement ou fortement volatile. Des titres pas vraiment considérés comme volatils se sont effondrés pendant les liquidations massives, tant du côté des titres à revenu fixe, des fiducies de placement immobilier ou des services publics.

Comme je le dis toujours, les fonds de couverture et les opérations de couverture constituent le meilleur moyen de gérer la volatilité, à mon avis. Or, le Fonds de performance Alpha Dynamique remplit bien ses fonctions depuis 18 ans.

La répartition d’actif change. Selon moi, l’ancien paradigme selon lequel les obligations et les actions se complètent tire à sa fin, qu’on montre du doigt la « FNBification » du marché à revenu fixe ou la hausse des prix de tous les actifs par les banques centrales. Le fait est que, durant une bonne partie de 2018, quand les actions chutaient, les cours des obligations en faisaient autant. Ce scénario s’est reproduit en mars cette année, le marché obligataire ayant connu d’incroyables déboires. Il y a même eu une journée en mars où le marché boursier et le marché à revenu fixe ont tous deux perdu quelque 8 % en une seule séance.

Entre la fin de la crise financière mondiale et 2018 environ, les obligations et les actions ont monté sur une plus longue échéance, mais à différents moments, se diversifiant ainsi mutuellement. Or, ce n’est plus vrai, et ce, depuis 2018 à peu près. Par conséquent, l’habituelle composition boursière et obligataire de 60 et 40 % ou de 50 et 50 % des fonds équilibrés ne remplit plus son rôle. Les obligations ne font plus contrepoids aux actions et vice-versa. Il faut maintenant se tourner vers des solutions de rechange pour obtenir des rendements s’apparentant à ceux des fonds équilibrés au fil du temps. Or, on peut diversifier son portefeuille en optant pour des actifs spécialisés.

Grâce aux placements spécialisés liquides et au lancement de la stratégie Alpha Dynamique dans sa nouvelle forme, les gens ont la possibilité de diversifier leur portefeuille un peu plus et un peu mieux. En effet, la traditionnelle répartition 60-40 ou 50-50 des fonds équilibrés déraillait depuis quelques années. Vu le niveau actuel des taux d’intérêt, il est fort probable que cela se poursuive dans les années à venir.

Mark Brisley : Vous avez dit dans vos commentaires précédents que la pandémie mondiale paralyse l’économie, mais qu’elle accélère certaines tendances. Si l’on parle de vos mandats et de votre processus, dénichez-vous actuellement des secteurs ou des entreprises où la crise a rendu possibles certains scénarios que vous n’auriez pas envisagés par le passé?

Noah Blackstein : Bien sûr. Certains segments de l’économie n’avaient jamais vécu de situation semblable auparavant. À mon avis, en ce qui concerne les compagnies aériennes et les voyagistes, seuls les événements du 11 septembre 2001, dont ils s’étaient remis plus rapidement, évidemment, peuvent être évoqués. Pour d’autres secteurs, comme la restauration, on ne trouve rien de comparable, à moins de remonter jusqu’à la prohibition et à l’interdiction de vendre de l’alcool aux États-Unis. On peut donc difficilement se reposer sur une expérience antérieure.

Qu’on parle du virage vers le cybercommerce, du télétravail ou de la numérisation des entreprises, le processus se poursuit et s’accélère probablement. D’ailleurs, Microsoft aurait effectué l’équivalent de deux ans de transformation numérique d’entreprises au cours des deux derniers mois. Je crois donc que la plupart des plans sont maintenant conçus et repensés jusqu’au point d’installer des logiciels permettant d’automatiser les processus, ou de permettre aux équipes de vente ou à d’autres employés d’accéder à distance au réseau de la société de manière sécurisée et de travailler sans interruption. La transformation numérique, qui était déjà amorcée en raison de la souplesse offerte par l’infonuagique, prend maintenant de la vitesse.

On observe le même phénomène du côté du cybercommerce et du magasinage en ligne. Les médias ont aussi poursuivi sur leur lancée, qu’il s’agisse de Netflix ou des services de diffusion par abonnement ou par contournement. Bref, je crois que la pandémie a accéléré un grand nombre de tendances qui gagnaient déjà le marché et sur lesquelles nous misions. Cela ne devrait pas changer.

De plus, nous avons entendu dire que les employés de Shopify, de Twitter et de Facebook peuvent dorénavant travailler de la maison pour toujours. Voilà qui confirme cette tendance. Je pense que la transformation s’étirera sur de nombreuses années. La tragédie du 11 septembre 2001 remonte à bien longtemps. Or, nous continuons à enlever nos ceintures et nos chaussures à l’aéroport. Je m’attends donc à ce que la planification pandémique, le télétravail et la transformation numérique se poursuivent pendant des années et probablement à un rythme plus rapide.

Cependant, toute médaille a son revers. Le mouvement de faillites et de liquidations a pris de la vitesse du côté des fiducies de placement immobilier spécialisées dans les immeubles de bureaux ainsi que les centres commerciaux et leurs détaillants, qui souffraient déjà d’une faible affluence et qui ont dû fermer, dans bien des cas, en raison de la pandémie.

Dans la mesure où nous participons aux secteurs de croissance et que la croissance prend de la vitesse, je crois que c’est positif. Cependant, il y a aussi une accélération des tendances négatives dans certains des autres secteurs, selon moi. Ainsi, ce qui se serait vraisemblablement déroulé sur plusieurs années risque de se faire en quelques mois.

Mark Brisley : En tenant compte de ce qui s’est passé jusqu’à présent, mais évidemment aussi en regardant en avant, et vos commentaires dénotent clairement de l’optimisme, que diriez-vous en conclusion à notre auditoire au sujet des investissements en pareil contexte, et plus important encore, des placements gérés activement?

Noah Blackstein : Selon l’approche à laquelle on a recours, je crois que la durée est la clé et le temps, la variable principale. De nombreux produits et maintes caractéristiques actuelles du marché n’existaient probablement pas il y a 20 ans. Pensons aux fonds négociés en bourse ou aux transactions à haute fréquence, qui aggravent considérablement la volatilité à court terme, comme nous l’avons vu en mars cette année. Si vous investissez pour les dix prochaines années et que vous recherchez vraiment une appréciation du capital, les thèmes mentionnés précédemment sont intéressants pour vous. Les occasions dans les secteurs où les perspectives de croissance demeurent bonnes s’améliorent sans aucun doute, même si en fin de compte l’avenir est plus sombre et même le cas de certaines des sociétés sur lesquelles nous misons.

Les gestionnaires tablant sur la valeur fondamentale peuvent sans aucun doute dénicher des occasions et je pense qu’il s’avère important de trouver un juste équilibre entre la croissance et la valeur. En tant qu’investisseur, la durée et le temps sont vos alliés, mais pas l’anticipation des mouvements des marchés. Ces replis ont augmenté en magnitude et en vitesse. En outre, il s’avère de plus en plus difficile de les voir venir et d’en tirer profit quand ils surviennent.

Bref, le marché n’a jamais été aussi propice aux investisseurs à long terme et je pense que c’est même encore plus vrai aujourd’hui qu’il y a 20 ans.

Mark Brisley : Je vous remercie de cette discussion fort intéressante et d’avoir participé à notre conférence aujourd’hui afin de nous donner votre point de vue. Merci à tous d’avoir écouté cette édition du balado On the Money de Fonds Dynamique.

Pour en savoir plus sur Dynamique, communiquez avec votre conseiller financier ou visitez-nous à dynamique.ca.

Prenez bien soin de vous. Merci d’avoir été des nôtres.

Orateur: Vous venez d’écouter un autre balado On the Money de Fonds Dynamique. Pour en savoir davantage sur Dynamique et sa gamme complète de fonds, communiquez avec votre conseiller financier ou visitez notre site Web à dynamic.ca.

Orateur: Ce document audio a été préparé par Gestion d’actifs 1832 S.E.C. aux fins d’information seulement. Les points de vue exprimés au sujet d’un placement, d’une économie, d’une industrie ou d’un secteur du marché en particulier ne doivent pas être considérés comme une recommandation d’achat ou de vente ni comme des conseils en placements. Ils ne dénotent par ailleurs aucune intention d’achat ou de vente des gestionnaires de Gestion d’actifs 1832 S.E.C. Ces points de vue peuvent changer à tout moment, selon l’évolution des marchés et d’autres facteurs. Ces points de vue peuvent changer à tout moment, selon l’évolution des marchés et d’autres facteurs. Nous déclinons toute responsabilité quant à la mise à jour du présent contenu.

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Les taux de rendement indiqués correspondent aux rendements totaux historiques, composés chaque année. Ils incluent la variation de la valeur des titres et le réinvestissement de toutes les distributions. Ils ne tiennent pas compte des commissions de souscription et de rachat, des frais optionnels ni des impôts payables par un porteur de titres, qui auraient pour effet de réduire le rendement. Les titres de fonds communs ne sont pas garantis; leur valeur change fréquemment et le rendement antérieur est susceptible de ne pas se répéter. 

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